Ce câble numérique Epsilon est équipé d'un double blindage par conducteur (chaud, froid, masse), d'un isolant parmi ce qu’il se fait de mieux en la matière, de cuivre de section industrielle, de très haute pureté et cryogénisé. Le tout lui assure un haut niveau de fluidité, ainsi qu’une capacitance conducteur / blindage et une résistance linéique très faibles. La connectique est également soignée, voulue massive et métallique pour allier tenue mécanique et continuité du blindage.
À l'écoute, le gain est audible : plus de fluidité, moins d'artefacts "digitaux", un équilibre meilleur équilibre tonal, plus d'informations. En bref, une musicalité indiscutable. Cela s'explique aisément : avant même la quête du time-perfect, il faut lutter pour le fameux bit-perfect, en limitant le rejet des trames erronées. Hors, nous sommes là en AES-EBU, version robuste du SPDIF mais protocole daté néanmoins, dérivé de l’I2S professionnel. Les trames défectueuses sont jetées. Il n’y a pas de “retry”. Et comme le signal mêle information (data) avec les informations d’horloge (clock), une simple corruption de l’un des d’eux suffit à avoir un impact. Nous sommes là en streaming pur, et non pas en transfert de fichier. Un point manquant, et la courbe est tronquée, l’information sautée. Bien entendu, pas de clic-clic audible… mais avec un excellent câble, tout se met en place, s’étage, devient plus nuancé, plus de matière… plus fluide.